Chapitre 1 : Vendredi 13

 

C’est le jour J, il fait plutôt nuit, oui je me suis lever très tôt, enfin bien assez pour attendre le jour se lever. Malgré que le voyage soit prévu avec pas mal de laps de temps pour faire face aux imprévus, on en est jamais écarté. De plus, nous sommes vendredi, le 13, la superstition, on y croit, ou pas. mais quand il y a un truc important à faire ce jour la, et bien on y pense, beaucoup, trop même. Mais relativisons, aujourd’hui je pars a Istanbul, seul, pour 3 jours dans une excursion qui promet de me mettre des souvenirs plein la tête, ce qui est d’ailleurs prévu.

Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que je découvre, à la gare de Limoges après avoir acheter une bouteille de coca à 2 euros que je pars à l’étranger sans carte bancaire, ni portable, je suis donc obligé de louper mon TGV (celui qui m’aurait amener directement à Roissy) pour prendre mes affaires et donc acheter un nouveau billet de train.

Ce nouveau train, un Téoz part une heure et demi plus tard, et me conduit à la gare d’Austerlizt, aucun problème dans le train, j’ai regardé un film (the other guys) vérifié que j’avais bien mon passeport (au niveau de la gare des aubrays, juste avant paris ) D’ailleurs, a l’arrivée dans cette ville il y a une voiture calcinée dans un parking qui longe les rails.

Midi et des poussières, j’arrive à la gare d’Austerlitz, j’ai perdu pas mal de temps mais c’est pas grave, j’avais prévu assez large, je suis en vacance de toute façon. Non la vrai question, c’est comment rejoindre Roissy ! heureusement, j’ai reçu un tuyau  : il existe une navette partant de gare de Lyon qui fait la liaison.

 

Je fais mon petit tour jusqu’à la gare de Lyon donc. Comme je sais pas vraiment ou c’est, je sais vaguement que c’est juste derrière la Seine donc je suis les gens qui ont des valises, c’est plus efficace que des panneaux, on se repose sur quelqu’un, c’est toujours plus simple que de devoir prendre des décisions tout seul.

 

J’arrive donc a cette nouvelle gare, ou je cherche pendant un moment un «point info» sans résultat, j’ai le temps de traverser la gare, puis l’envi de fumer une cigarette pour me poser deux minutes se fait sentir : avec la loi pour ne pas fumer dans les lieux publics, je sors par l’autre sorti de la gare (je ne sais pas vraiment si il y en a plus). Enfin bref, j’atterris devant un plan, assez bien organisé d’ailleurs, il me permet de me repérer, et je vois qu’au final, je suis juste a coté de l’arrêt de cette soit disant navette !

 

  • Je monte dans la navette, un type a mit mon sac dans la soute, c’est cool il ma aussi renseigner sur la démarche a faire pour trouver le terminal 3, donc il faut que je m’arrête au terminal 2E/F et que je prenne le «petit métro» .

 

Le chauffeur me demande 16.5 euros, c’est vraiment du vol, air France fait payer très cher pour une prestation qui ne dépasse pas celle d’un RER : ah si, tu as la chance d’acheter ton billet a une personne au lieu d’une machine ! m’enfin je m’en serait peut être passé du coup.

Le trajet dure environ 1 heure, j’arrive au terminale 2F donc, vu que le terme petit métro me dit absolument rien je demande à un autre type (celui qui emmène les bagages de la soute), il me dit exactement la même chose je suis bien avancé…

 

J’avance a l’intérieur du terminal, il n’y a pas grand monde, du coup je vais vite je suis les «panneau terminal 3» et j’arrive a ce petit métro ! qui n’est autre que la navette de l’aéroport de paris monté sur rail.

Cette navette va tout droit devant le terminal qui m’intéresse j’entre donc dedans, il n’y a pas un chat, plus d’employés de l’aéroport que de voyageurs, pendant quelques minutes, je me demande si je vais vraiment avoir des gens avec moi dans l’avion. On sait jamais, ça peut être sympa un avion privé.

Je reviens vite à la réalité, il me reste plusieurs heures avant mon rendez vous, je me pose donc sur un banc juste derrière l’ilot numéro 4 qui sera mon point de rendez vous plus tard.

 

J’ai faim, un peu. mais j’ai pas envie de trimbaler mes valises donc je continu de boire mon coca et puis je me dis que j’aurais tout le temps de manger plus tard.

rien ne se passe, je vais au relais du coin, j’achète deux bouquins, je retrouve «l’amour dure trois ans» de Frédéric Beigbeider  ainsi que «la chute des géants» de Ken Folett, ça tombe bien de trouver ces deux livres, je lis donc la moitié du premier.

 

16 h 45 l’ilot ouvre enfin ses portes,vu que cela m’a un peu surpris certaines personnes avaient déjà formé un semblant de queue mais je reste bien placé, je remarque aussi qu’il n’y a que des turcs, à part un retraité, même le type au guichet est turc !

donc viens mon tours, je donne ma convocation, le guichetier cherche en vain ma feuille qui confirme le fait que je soit bien dans l’avion, je commence a paniquer intérieurement, mais il me rassure en me disant que la photocopieuse rame en ce moment, donc il m’envoi a l’ilot d’en face «marmara» ou son copain turc me fait ma petite feuille.

 

Je file a l’enregistrement des bagages, il y a deux types juste derrière moi, ils étaient turcs semble t’il, et un seul enregistrait ses bagages. L’occasion rêvée de taper la discute à des inconnues, du coup je les interpelles. L’un d’eux parlait français et l’autre, ne parlait pas du tout je pense qu’il était un peu handicapé, mais j’ai pas relevé sur le moment. Le plus étrange c’est que du haut de sa trentaine, il est moins préparé que moi au voyage, l’étiquette avec ses coordonnées sur son bagage de cabine montre qu’il est soit

très organisé et sensiblement maniaque, soit sous tutelle, et donc un peu dépassé par les événements pour rester courtois.

Après quelques minutes de discussion avec son frère, j’apprend quelques trucs de touriste, c’est à dire de ne jamais mettre tout son argent dans une même poche, le plus simple étant d’avoir une poche intérieure pour mettre en sécurité passeport et argent.

 

Après ce glanage d’infos extrêmement utile pour un enfant, ou pour l’occasion, d’un adulte assez simple je passe a l’enregistrement de mes bagages, tout se passe bien, rien à signaler d’important, mise à part les petits problèmes habituels d’un enregistrement de bagage sur le comptoir d’à coté. Entre autres le poids des valises et l’éclatement de celles ci à même le sol de l’aéroport pour dispatcher les objets les plus lourds d’une valise à l’autre, pour égaliser l’ensemble et passer sous la barre du poids maximal par personne c’est à dire 30 kilos.

Pas facile de partir en voyage quant on est une famille de 7 personnes, heureusement qu’il y a de la marge avant le décollage !

 

Après cette petite formalité, rien de tel qu’un petit café, le hall est désert ou presque, il n’y a qu’un seul autre vol dans la soirée, il est pour djerba, je paye mon café (encore des frais supplémentaires, mais il faut bien tenir, le voyage est éprouvant quand on est seul, on ne peux se reposer sur l’épaule de personne ! )

 

Passé ce petit moment détente forcée cause épuisement, excitation et énervement (sensiblement), je me dirige vers les portes, je passe enfin dans la zone duty free, passeport à jour et billet en main. Il est 18 h et des poussières il me semble.

L’embarquement est prévu à 19 h, et le décollage une demi heure plus tard.

L’avion, comme le train n’est pas très ponctuel, et c’est dans sa nature de se faire désirer, comme une chose qui ne nous est pas dut, ça donne légèrement l’impression qu’il faut le mériter.

Derniers appels du territoire français, j’ai le temps, le panneau d’affichage n’est pas vraiment mis à jour et les infos viennent plus de rumeurs que véritablement de sources sures.

On peux entendre des gens qui se plaignent, des gens qui râlent, qui tournent en rond, et qui vont harceler les agents de sécurité et les hôtesses. Chose incompréhensible, ces mêmes hôtesses ne rassurent pas les gens mais se contentent de les garder loin d’elles, s’envoyant entres elles les clients mécontent tel des balles de tennis.

Les deux seules comptoirs étant  chacun à un bout de la salle, on voit un défilé de personne faisant leur étonnant pèlerinage pendant que ces dites hôtesses se raconte leurs anecdotes de vacance, les fêtes, les amours, enfin une conversation banale de collègue rentrant de vacances.

Le type muet que j’ai rencontré à l’enregistrement s’est assis a coté de moi, mais très dur de communiquer sans parler, surtout pour une conversation banale. C’est beaucoup plus facile de faire passer un message et de se faire comprendre quand on cherche quelque chose de concret, mais parler de la pluie et du beau temps avec des gestes, passés les haussements d’épaule et les hochement de tête expressif, c’est un peu comme s’adresser à un mur ou au gars qui tient la caisse au fast food.

 

21h, on embarque, on a fait un petit tour de bus pour rejoindre l’avion, il est pas très gros, mais pour le coup on est content de le voir.

L’avion est a moitié vide, ou a moitié plein comme on veut. Après les banalités de sécurité habituelle dans trois langues français, anglais et turc ( parce que un gilet de sauvetage ne se gonfle évidement pas pareil  en turc et en français quand on fait une chute de 12 kilomètres).

21h30 : décollage ! je suis assis à coté d’un couple de turc, mais ils sont pas vraiment courtois, le type a coté de moi me vire gentiment sur le siège de devant, la raison, c’est simple on est trois dans la rangée et celle de devant est vide. Donc je suis arrangeant… pour moi surtout parce que 3 heures de vol c’est long quand on peut pas étendre ses jambes alors je saute sur l’occasion d’avoir une rangée de siège pour moi, ce qui ne m’était jamais arrivé dans un avion.

Voler c’est stressant, alors si on doit s’écraser, autant que ce soit le plus confortablement possible, les sièges sont recouvert d’un faux cuir bleu très confortable, vraiment très confortable, j’ai l’impression de m’enfoncer dans un bon canapé moelleux une fois les accoudoirs relevés et je m’accorde un peu de repos et de lecture.

Je me réveil plusieurs fois, à cause des perturbations et des trous d’air, on peut s’y faire à ces choses la, mais ça confirme un peu ce qu’ils disent dans «inception» : le meilleurs moyen de réveiller un homme c’est soit de le mouiller soit de lui faire avoir une sensation de chute. Donc impossible d’avoir un sommeil correct et réparateur.

 

2 heures plus tard on approche d’Istanbul, ciel dégagé, ville éclairée et magnifique. D’ailleurs je remarque qu’il y a des choses en plus depuis la dernière fois que je suis venu, en effet un pont reliant le continent asiatique et le continent européen a été construit, il est éclairé de lumières bleutées c’est magique, enfin non électrique.

Chapitre 1 : Vendredi 13 dans Turquie Janvier 2012 unknown2-300x120

L’atterrissage s’est bien passé, température extérieure : très froide, visibilité : nulle, il fait nuit noire.

L’avion, ça casse, on se sent tout chose après, à chaque fois, enfin du moins pour ma part. Normalement il y a une personne qui doit m’attendre à la sortie de l’aéroport,c’est aussi rassurant que stressant, parce que si il n’y a personne, je n’ai aucun plan de secours.

Il faut savoir qu’en Turquie, les langues principales sont également toutes celle que je ne parle pas, Turc, et Allemand (héritage de l’empire ottoman et de la première guerre mondiale). Donc pas facile de s’en sortir avec un bon français, un anglais plutôt basique, un espagnol quasiment oublié et un langage des signes indéchiffrable !

 

Je suis heureux que ma valise ne soit pas perdu, c’est un très bon début, bien qu’elle soit comme toujours, la plus lente à arriver sur le tapis, c’est un principe,la valise que l’on attend arrivera toujours après celle des autres,enfin, sil elle arrive.

Je passe devant un bureau de change,mais la valeur euros-livres turcs est tellement fluctuante qu’il est possible de se faire avoir d’un jour sur l’autre, et de toute façon, dans un pays qui se bat pour rentrer dans l’Union européenne depuis des années, l’euro a autant cours qu’a Paris. Donc inutile de se préoccuper de ça cette nuit, j’irais voir cela demain.

 

Il est plus de minuit, et le décalage horaire est de seulement une heure, le type de l’organisme de voyage attend devant la gare, devant un très gros bus très moderne, discutant un autre gars qui est probablement le chauffeur. J’ai suivi la famille de français qui avait eu des difficultés à l’enregistrement des bagages, ils n’étaient pas très engageant  à l’aéroport, mais une famille se débrouille toujours pour retrouver son chemin, savoir ou aller. Il y a en fait tout un petit groupe de français qui se dirige d’un pas exténué vers le bus.

Quand il nous vois arriver, le guide laisse tomber le chauffeur et approche vers nous, petit groupe de français perdu à l’étranger en écartant les bras et s’écriant un «merhaba» très amical, mais très fort aussi.

La première impression que j’ai eu c’est de ne pas être au bon endroit, enfin du moins que lui ne soit pas au bon endroit.

En effet, on aurais dit qu’il était en plus de guide, moniteur de ski a l’ESF, emmitouflé dans un immense imper rouge vif ou il ne manquait q

ue le logo, et les lunettes de soleil au beau milieu de la nuit ne faisait que terminer ce personnage haut en couleur !

EN fait, il ressemblait à ça !

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Histoire de terminer ce tableau, le bus devant laquelle notre moniteur de ski du dimanche se tenait n’était pas le bon, nous c’était un autre.Ne poussons pas la malchance trop loin, nous sommes tombés sur un bus très bien, très grand, si grand que nous aurions pu nous contenter du quart de la place en terme de personne.

 

Le bus avait pour but de poser toutes les personnes dans leurs hôtels, grosso modo, un hôtel différent pour chaque petit groupe.

Notre guide à la pèche, bien plus que tout le monde réunis, mais on est obligé, implicitement, d’applaudir le chauffeur, rire a ces blagues sur les touristes, et l’écouter raconter le programme de demain, enfin, ce que l’on va faire pendant le tour de bus de deux heures prévu dans le voyage, qui sera la seule visite encadré du séjour.

Pour être franc, je ne me souviens pas du tout de ce qui a été vraiment dis dans le bus, le petit tour a durer une heure pour arriver au quartier hôtelier d’Istanbul.

Comme dans les temps médiévaux, les professions fonctionnent par quartier, on pourrait quasiment parler de guilde. Ainsi il y a le quartier des hôtels, collé au quartier des kebab, quoique je pense que les kebab ne forment pas un quartier mais réellement une fondation de la ville vu qu’il y en a absolument partout.

Donc après avoir fait trois ou quatre hôtels en passant par des chemins peu orthodoxe pour un bus, nous arrivons au miens, je suis tout seul à descendre et ma seule obligation est d’aller dans la salle de réception de l’hôtel le lendemain à 9h30.

Pour parler un peu de la rue de l’hôtel, je n’ai rien vu le premier soir, mais en fait, mon hôtel dénommé «le Barin» se situe en face du Carlton, un nom prestigieux, comme ça a chaque fois que j’ouvrirais ma fenêtre, j’aurais une vue sur un des hôtels les plus chics de la ville !

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Arrivé à l’hôtel je me suis dirigé vers la réception le type en face de moi comme prévu ne parlait que turc et allemand je me suis débrouillé comme je pouvais en faisant des grands signes et en montrant les feuilles de voyage, il m’a donné les clés et je suis monté dans ma chambre.

Au final j’étais tellement fatigué que j’ai rien fait, à part prendre une douche, je suis rentré dans  la chambre je me suis endormi direct.

Et ça, en passant, c’est mon hôtel :

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Publié dans : Turquie Janvier 2012 |le 19 janvier, 2013 |Pas de Commentaires »

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